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Glyphosate: «7 ans d’empoisonnement de plus, c’est trop ! »

Communiqué de presse d’Eric Andrieu – 13/04/2016

L’eurodéputé du Sud-Ouest regrette que le Parlement européen n’ait pas demandé l’interdiction du glyphosate.

Strasbourg- Le Parlement européen a adopté ce mercredi à une courte majorité (374+, 225-, 104 abst.) une résolution demandant un renouvellement pour 7 ans de l’autorisation de mise sur le marché du glyphosate, contrairement aux 15 ans de la Commission européenne.

L’eurodéputé Eric Andrieu (PS) regrette que la plénière du Parlement européen n’ait pas suivi la Commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire qui avait demandé l’interdiction du glyphosate : « Depuis plus de 30 ans, Monsanto nous empoisonne avec son herbicide, plus connu sous le nom de « Round up ». Déclaré « cancérigène probable » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en mars 2015, le glyphosate reste l’herbicide le plus vendu au monde. Présent dans plus de 750 désherbants, ce produit dangereux a récemment été détecté chez 44% des citoyens européens n’ayant jamais été en contact direct avec l’herbicide : c’est simple, une bonne partie de notre chaîne alimentaire est contaminée. »

Plusieurs pays européens comme le Danemark, les Pays-Bas et la Suède ont décidé de l’interdire ou d’en limiter l’utilisation à cause de ses effets possibles, allant de malformations chez les nouveau-nés à l’autisme, en passant par des problèmes rénaux. « Il est de notre responsabilité d’appliquer le principe de précaution et de retirer du marché les molécules dangereuses qui menacent la santé de millions de citoyens européens, à commencer par celles des agriculteurs eux-mêmes », souligne le député européen.

Pour le Vice-Président de la Commission Agriculture, « L’urgence à très court terme est d’aider les producteurs utilisant le glyphosate en leur proposant des solutions alternatives. Cela passe par un accompagnement qui repose à la fois sur l’utilisation des produits les moins dangereux mais surtout sur le développement des bio-contrôles et un changement progressif des modèles de production. »

Avant de conclure : « Une agriculture respectueuse de la biodiversité, de l’environnement et de la santé des agriculteurs et des citoyens n’est plus la question, elle est la réponse! »

Le 13 avril 2016

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