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LACTALIS : La Commission européenne répond à Eric Andrieu

Le 12 janvier dernier, suite au scandale LACTALIS et à la propagation du risque sanitaire à l’ensemble du marché européen, Eric Andrieu et son collègue Guillaume Balas avait décidé de saisir l’exécutif européen. Retrouvez la réponse du commissaire M. Andriukaitis à la question des deux eurodéputés.

 

EN P-000177/2018 Réponse donnée par M. Andriukaitis  au nom de la Commission (7.2.2018)

« Dès lors que les autorités compétentes des États membres soupçonnent que des denrées alimentaires présentant un risque potentiel ont été mises sur le marché et distribuées dans d’autres États membres, elles diffusent l’ensemble des informations nécessaires et disponibles sur le lot concerné à travers le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) , de manière à permettre le traçage et le retrait des produits concernés, y compris au-delà des frontières.

Le 4 décembre 2017, soit deux jours après l’identification du foyer en France et immédiatement après avoir eu confirmation que les lots concernés avaient été exportés vers d’autres pays, les autorités françaises ont notifié le risque santé via RASFF. Les pays tiers ont été notifiés sans délai par RASFF, via le Réseau international des autorités de sécurité sanitaire (INFOSAN) . En liaison avec les pays concernés, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) ont publié une «Rapid Outbreak Assessment» conjointe, le 17 janvier 2018 .

Étant donné que le foyer couvre des pays multiples, la Commission est particulièrement vigilante à l’égard des actions et mesures prises par le gouvernement français et par les autres pays touchés. La Commission est également en contact permanent avec les autorités françaises compétentes qui mènent l’enquête et gèrent la situation. Compte tenu des informations fournies jusqu’à présent par la France, aucune nouvelle initiative ne semble requise au niveau de l’UE.

Dans cette affaire, la Commission n’a reçu aucune demande de la France au titre de l’article 220 du règlement (UE) n° 1308/2013 . »

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