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L’agriculture ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de la politique commerciale européenne.

Eric Andrieu (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, mes chers collègues, il y quatre ans – et cela a été dit –, la Norvège a décidé unilatéralement d’augmenter ses droits sur certains produits agricoles européens comme le fromage ou encore la viande d’agneau et de bœuf, ce qui est pourtant contraire à l’esprit de notre accord avec ce pays.

Nous, le Parlement, avions demandé que la Commission entre en négociations avec notre partenaire norvégien pour trouver une solution satisfaisante pour les deux parties. Force est de constater que la Norvège a maintenu ses droits de douane en l’état.

Quatre ans après l’instauration de ces mesures, je demande à ce que la Commission nous communique précisément, pour chacun des États membres, leurs conséquences pour les agriculteurs européens.

Par ailleurs, faute d’être aujourd’hui parvenue à faire revenir la Norvège sur cette décision, la Commission doit a minima s’engager résolument pour protéger nos producteurs de cette situation préjudiciable et faire en sorte que les pertes subies par nos agriculteurs soient intégralement compensées.

Le contentieux doit certes être résolu dans le dialogue, mais l’agriculture ne doit pas, une fois de plus, être sacrifiée sur l’autel de la politique commerciale européenne.

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