Le flux Twitter n’est pas disponible pour le moment.
Le Parlement européen s’oppose au renouvellement du Carbendazime

Aujourd’hui, le Parlement européen s’est opposé au renouvellement du Carbendazim pour le type de produit 7 (conservateurs pour films) et le type de produit 10 (conservateurs pour maçonnerie) pour une période de trois ans.

« L’utilisation du Carbendazime est déjà interdite depuis 2014 en vertu du règlement sur les produits phytopharmaceutiques » rappelle Éric Andrieu, Vice-président socialiste du groupe S&D et ancien président de la commission PEST. « Cette proposition de renouvellement de la Commission européenne pouvait mettre en péril la protection de la santé humaine et de l’environnement. En effet, le Carbendazime est connu pour être très nocif pour la santé, la substance est classée comme un mutagène 1B et un toxique reprotoxique 1B ».

Avant cette interdiction, il était utilisé dans les cultures de céréales et de fruits dont les agrumes, les bananes, les fraises, les ananas et les fruits à pépins. « Mais ce biocide, hautement toxique, reste utilisé dans le traitement des peintures d’extérieur » s’insurge Éric Andrieu. « A chaque pluie, la substance se diffuse et pollue nos eaux. Même à très faible dose, cette substance peut provoquer des malformations chez le fœtus et des cancers ; elle est également particulièrement dangereuse pour les organismes aquatiques » insiste l’eurodéputé socialiste.

« Il est temps que la Commission européenne et les États membres respectent les objections votées par le Parlement européen. Nous sommes co-législateurs et représentons directement les citoyens européens ! Il est temps également de cesser d’exporter à l’extérieur de l’Union européenne des substances interdites au sein même de celle-ci, ce qui est le cas pour le Carbendazime » concluent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique.

Partager