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OGM/CETA : Non à une Europe génétiquement modifiée !

Communiqué de presse d’Eric Andrieu – 17/01/2017

Un mois avant le vote sur le CETA, le Vice-Président de la Commission Agriculture du Parlement européen Eric Andrieu s’inquiète du feu vert donné par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) au renouvellement de l’autorisation du controversé maïs transgénique 1507.

Strasbourg – L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié, le 15 janvier, un avis favorable au renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché pour l’alimentation humaine et animale du maïs transgénique de l’américain Pioneer Dupont, résistant  à certaines larves de lépidoptères nuisibles pour le maïs et tolérant aux herbicides.

« C’est une honte pour la démocratie ! » estime Eric Andrieu (PS) qui rappelle que le 6 Octobre dernier, 386 députés européens, soit une large majorité du Parlement européen, s’étaient prononcés contre les autorisations de mises en culture de ce maïs génétiquement modifiés 1507. « Les citoyens européens n’en veulent pas. Une fois de plus l’EFSA s’assoit sur la volonté des citoyens et des eurodéputés ». L’EFSA a conclu, en effet, qu’il n’existait pas de nouveau risque, de nouvelle incertitude ou de modification de l’exposition à un quelconque risque justifiant qu’elle modifie son avis favorable initial de 2009 et de 2005.

Eric Andrieu avait déjà fortement critiqué l’autorisation aux fins de la culture de ce maïs très controversé, en février 2014, sur la base d’avis favorables de l’EFSA, mais contre l’avis majoritaire des États membres. Selon le député européen, « le renouvellement de l’autorisation du controversé maïs transgénique 1507 doit être mis en perspective avec le vote du Parlement européen, qui donnera, le 15 février prochain, son accord, ou son véto, sur l’entrée en vigueur de l’accord économique et commercial global (AECG), plus connu sous l’acronyme CETA (Comprehensive Trade and Economic Agreement) entre l’Union européenne et le Canada, cinquième plus gros producteur d’OGM au monde ». L’eurodéputé socialiste, opposé à cet accord, rappelle ainsi que « le CETA n’intègre pas le principe de précaution et que ses dispositions relatives aux OGM risquent d’affaiblir encore le cadre législatif européen. »

Pour le Vice-président de la Commission Agriculture du Parlement européen, « il est fondamental que l’Union européenne développe un plan stratégique européen d’indépendance en protéines végétales. Si les OGM sont aujourd’hui interdits à la culture en France, ils peuvent être importés. Aujourd’hui, nous importons 82% des protéines animales végétales dont les cultures détruisent la forêt amazonienne et amènent des OGM sur notre territoire. Il est essentiel de trouver pour nos filières agricoles des alternatives aux tourteaux de soja et aux maïs OGM. Il en va de la santé de 500 millions d’Européens. »

Les projets autorisant la culture les maïs génétiquement modifiés MON 810, 1507 et BT11 devraient être mis au vote des experts des États membres le 27 janvier prochain.

Contact presse : Raphaël Delarue, + 32 486 359 463

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