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Rencontre avec les responsables Europe du Parti socialiste

La délégation socialiste française a organisé, mercredi 24 avril, des rencontres entre les responsables Europe du Parti socialiste dans les fédérations, et les élus et équipes socialistes européennes : eurodéputé-e-s socialistes français, groupe S&D, Parti socialiste européen.

« Parce qu’ils sont les plus proches des militants et du terrain, leur regard est essentiel », explique Catherine Trautmann. « Ils peuvent nous faire remonter des questionnements, des informations, des points de vue utiles à nos réflexions », ajoute l’élue. « De la même manière, revenir sur notre travail quotidien en tant qu’élu-e-s peut leur permettre de mieux expliquer l’Europe, le travail parlementaire et l’action des socialistes européens à l’ensemble des citoyens ».

« Parce que cette approche est fondamentale, nous avons organisé plusieurs séminaires. Si, sur des sujets comme la gouvernance économique européenne ou le budget, nous défendons la démocratie européenne, et donc l’action du Parlement européen, cela doit se faire impérativement en associant les citoyens via les partis politiques et le débat public, au plus proche d’eux-mêmes. En France, le Parti socialiste doit rester le premier Parti européen, et démultiplier notre travail et notre action par la pédagogie. C’est d’ailleurs le grand enjeu des élections européennes de 2014 : les grandes familles politiques européennes – les conservateurs, les libéraux, les socialistes, les verts, la gauche radicale, l’extrême-droite – iront à la bataille avec leur programme et chacune avec un candidat. Cette campagne opposera la gauche et la droite sur de multiples sujets, mais d’abord, et avant tout, sur la question des moyens de la lutte contre le chômage. Depuis 2008 et l’éclatement de la crise, nous sommes les seuls à proposer des réponses différentes de l’austérité pour relancer la croissance. Si, aujourd’hui, certaines voix conservatrices et libérales font miroiter un changement d’orientation économique, nous devons sans relâche expliquer les erreurs commises par la droite européenne, « encore » majoritaire en Europe. Et faire la preuve, enfin, que les sociaux-démocrates européens détiennent la meilleure réponse à l’état d’urgence sociale auquel nos sociétés sont confrontées », conclut l’eurodéputée.

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