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Surfaces pastorales : Quand le gouvernement veut, il peut !

L’eurodéputé Eric Andrieu se félicite de l’éligibilité des zones pastorales aux aides de la PAC.

 

NARBONNE– Le Ministère de l’Agriculture a finalement accepté de réintégrer 15 départements au zonage des surfaces pastorales et de renoncer à modifier les tranches de prorata. « C’est à la fois un succès et un soulagement pour de nombreux exploitants, du Limousin, de Corse, mais aussi de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie » souligne l’eurodéputé PS de l’Aude. « C’est la preuve qu’en agriculture, quand le gouvernement le veut, il le peut ! »

Eric Andrieu y voit « Le résultat d’une forte mobilisation des agriculteurs et des élus sur le terrain mais aussi à Bruxelles. »

« Depuis des mois, nous nous battons au niveau européen pour le maintien de ces aides essentielles pour ces filières qui participent à l’économie des territoires et jouent un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes, la prévention des avalanches, des inondations et des feux de forêt », rappelle Eric Andrieu.

« Cette victoire a pu être obtenue grâce au travail législatif de la commission de l’Agriculture du Parlement européen » souligne le Porte-parole des sociaux-démocrates européen à l’Agriculture. Conscients des réalités des territoires, les parlementaires ont décidé de continuer à pouvoir soutenir financièrement les surfaces pastorales comptant moins de 50% d’herbe par le règlement Omnibus (entré en vigueur le 1er janvier 2018). Son article 4 permet, en effet, d’étendre la reconnaissance des « terres qui sont pâturées et/ou l’herbe ou les fourrages herbacés ne sont pas prédominants ou sont absents » à l’intégralité des territoires nationaux.

Pour Eric Andrieu, « Le soutien de la PAC est extrêmement important pour les filières ovine et caprine, pour le développement des territoires et l’emploi. Il doit être conservé et conforté !»

Le député européen organisera le 29 août prochain un évènement au Parlement européen sur le thème du pastoralisme, « afin de sensibiliser les élus européens et la Commission européenne à ce mode d’agriculture, essentiel pour l’avenir de nos territoires. »

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