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Chloredécone : Le scandale d’État continue!

L’eurodéputé Eric Andrieu, Président de la Commission d’investigation sur les pesticides en Europe, dénonce les propos d’Emmanuel Macron et demande la mise en place d’une Commission d’enquête internationale.

Alors qu’il a été prohibé dès la fin des années 70 aux États-Unis et classé, dès 1979, par l’OMS comme un agent cancérogène, le chloredécone, n’a été interdit en France que 20 ans plus tard, soit en 1990, et utilisé jusqu’en 1993 aux Antilles.

Jeudi 27 septembre, le président de la République, Emmanuel Marcon, en déplacement aux Antilles, a annoncé que l’État devait « prendre sa part de responsabilité » dans la pollution au chlordécone. Insuffisant pour l’eurodéputé PS Eric Andrieu : « S’il reconnaît un scandale environnemental, le Président de la République refuse toute réparation alors que la population est à 90% contaminée par cette molécule toxique :  Le scandale continue ! »

Avant d’ajouter : « Les annonces du Président sont le reflet d’un déni de responsabilité de l’État Français et une marque de mépris insupportable vis-à-vis de la population antillaise (…) Quid des pêcheurs qui ne peuvent plus vendre leurs poissons contaminés? Quid des malformations d’enfants que l’on cache? » interroge le député européen qui dénonce une double peine pour les Antillais.

Après avoir saisi la Commission européenne en juin dernier, l’eurodéputé du Sud-Ouest, demande la mise en place d’une Commission d’enquête internationale.  « Les produits invendus, car contaminés, ont fini sur le sol africain et dans d’autres pays des Caraïbes, et cela continue… » souligne Eric Andrieu.

Le Vice-Président des sociaux-démocrates européens appelle le gouvernement d’Emmanuel Macron à « mettre en place, sans délai, un plan préventif prévoyant notamment la prise en charge des femmes enceintes et personnes en bas âge exposées à ce poison. »

Avant de conclure : « J’entends qu’Emmanuel Macron fait le lien direct entre le chlordécone et d’autres molécules utilisées aujourd’hui. Mais qu’attend-il donc pour appliquer le principe de précaution et interdire les produits à base de glyphosate en France afin d’éviter un nouveau scandale d’État ? »

 

Contact presse : Raphaël Delarue : + 32 486 359 463

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