Qui suis-je ?
Originaire de l’Aude, membre du Parlement européen depuis 2012 pour la circonscription du Grand Sud-Ouest, Eric Andrieu est fait partie aujourd’hui des commissions Agriculture et ruralité (AGRI), Environnement et Santé (ENVI) et coopération et développement (DEVE)
Quel est son parcours?
Il fut dès 2014, pendant 5 années, Premier Vice-président de la Commission Agriculture et du développement rural, et également Porte-parole des Sociaux-Démocrates pour les questions agricolse en de 2017 à 2019. Il a toujours plaidé en faveur d’une réforme rapide et en profondeur de la Politique Agricole Commune (PAC), qui ne satisfait plus, aujourd’hui, ni les agriculteurs ni les consommateurs, alors qu’elle devrait répondre aux défis alimentaires, environnementaux et climatiques du XXème siècle.
Eric Andrieu fut également membre de la Commission du Commerce international, il s’est exprimé contre le TTIP, le CETA et le MERCOSUR et a été le premier député européen à demander une évaluation des effets cumulés des accords de libre-échange sur l’agriculture européenne. Suite aux Monsanto papers et à la controverse scientifique, il milite, au sein du Parlement, pour la sortie du glyphosate et la mise en place d’une Commission d’investigation sur le processus d’évaluation des pesticides en Europe (Commission PEST), dont il devient le Président en mars 2018. Après s’être battu pour l’interdiction des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles, il dénonce les multiples dérogations françaises sur les pesticides .
En 2019, il est réélu a repris le combats tant dans la Commission de l’Agriculture et que dans celle de l’Environnement et de la santé.
Il a notamment été, récemment co-rapporteur de la nouvelle PAC, responsable pour le Parlement européen de la partie sur l’organisation commune des marchés (OCM). Avec son rapport, il a obtenu de nombreuses avancées et notamment le fait que, pour la première fois depuis plus de 30 ans, à la réforme de la PAC de se conclure par davantage de régulation des marchés que de dérégulations! Il a donc soutenu son rapport mais a voté contre le plan stratégique de la PAC qui, une fois encore, n’a pas répondu aux enjeux agricoles, sanitaires ou environnementaux.
Dans la Commission ENVI, il continue de se battre contre les méfaits des pesticides et de manière générale pour la cause environnementale et pour la santé. Alors que la crise sanitaire faisait rage, il fut parmi les premiers à demander la levée des brevets liés au Covid. Il fut durant toute cette période Vice Président de son groupe politique l’Alliance Progressiste des Socialistes & Démocrates (S&D) et ce jusqu’en janvier 2022.