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Fongicides SDHI : Eric Andrieu interpelle la Commission européenne

Un appel de nombreux scientifiques réclamant la fin de l’usage des Fongicides SDHI, des pesticides pulvérisés sur les vignes, les champs de colza ou sur les terrains de sports, depuis le milieu des années 2000, a été lancé la semaine dernière dans les médias.

Des récentes études scientifiques démontrent leur danger pour la biodiversité et pour la santé des citoyens. En effet, cette famille de pesticides agit en bloquant une enzyme impliquée dans la respiration des cellules, la succinate déshydrogénase (SDH).

Au vu de ces éléments, j’ai interpellé la Commission européenne car il me semble important que soit appliqué d’urgence le principe de précaution au niveau européen, et que la Commission planche immédiatement sur un plan qui annihile le risque d’une catastrophe sanitaire liée à l’usage des fongicides SDHI en Europe. Vous trouverez ci-dessous le contenu de mon interpellation dans la question écrite.

 

 

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Question avec demande de réponse écrite à la Commission

Article 138 du règlement

Eric Andrieu

 

Objet: Fongicides SDHI et santé publique

Massivement épandus sur les cultures depuis les années 2000, les fongicides SDHI sont pulvérisés sur les vignes, les champs de colza ou sur les terrains de sports et largement utilisés pour lutter contre les moisissures et les champignons dans l’agriculture.

Néanmoins, des récentes études scientifiques démontrent leur danger pour la biodiversité et pour la santé des citoyens. En effet, cette famille de pesticides agit en bloquant une enzyme impliquée dans la respiration des cellules, la succinate déshydrogénase (SDH).

Elle est aussi capable de bloquer celle des moisissures, du ver de terre, de l’abeille et de cellules humaines, dans des proportions variables. Ces études affirment que les SDHI sont des molécules extrêmement dangereuses, car elles peuvent également accélérer des maladies humaines diverses qui peuvent être causées par le blocage de la respiration des cellules.

La Commission européenne partage -t-elle les conclusions de ces études scientifiques ? Si oui, au vu de ces éléments, qu’attend la Commission européenne pour appliquer d’urgence le principe de précaution au niveau européen ? Par exemple, s’agissant du boscalid qui fait partie de cette famille et dont l’autorisation arrive à expiration le 31 juillet 2020 (après 2 extensions administratives), la Commission prévoit-elle de demander un renouvellement ?

Que propose concrètement la Commission afin de limiter le risque d’une catastrophe sanitaire liée à l’usage de tout le groupe des fongicides SDHI en Europe ?

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