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Abattoirs : Privilégions la formation sur la vidéosurveillance

Communiqué de presse d’Eric Andrieu – 20/09/2016

Pour l’eurodéputé Eric Andrieu, l’utilisation des caméras de surveillance devra être strictement encadrée et respecter le droit européen.

Bruxelles – Alors que la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale a rendu publique, ce mardi 20 septembre, 65 propositions pour augmenter la transparence sur l’abattage des animaux de boucherie en France, l’eurodéputé PS Eric Andrieu met en garde contre les limites de la vidéosurveillance et privilégie une approche pédagogique.

Pour le député européen du Sud-Ouest, s’il apparaît fondamental de mettre fin à certaines pratiques inacceptables qui sont contraires aux normes européennes les plus élémentaires en matière de protection animale, il convient de ne pas enfreindre pour autant la nouvelle législation européenne sur les données personnelles. «Si l’utilisation de caméras de surveillance est légitime pour assurer un traitement respectueux de l’animal au moment de l’abattage, elle doit cependant être strictement encadrée afin de ne pas placer les employés sous surveillance constante et permanente », comme le précise le droit européen en la matière.

Avant d’ajouter : « Ce serait une atteinte aux droit des salariés, déjà soumis à des conditions de travail difficiles, et qui, pour la majorité d’entre eux, sont respectueux des règles et des animaux. »

Alors que l’association L214 demande l’accès à la vidéosurveillance pour tous les citoyens, l’eurodéputé rappelle que le cadre européen sur la protection des données personnelles prévoit que « seules les personnes habilitées dans le cadre de leurs fonctions peuvent visionner les images enregistrées et la conservation de ces images ne saurait excéder 1 mois.»

 

Le Vice-Président de la Commission Agriculture du Parlement européen privilégie avant tout une approche « pédagogique ». Il accueille favorablement la proposition de renforcer la formation initiale et continue des abatteurs. Pour Eric Andrieu, à l’instar de ce qui se fait dans d’autres pays européens, « il est fondamental de replacer le métier d’abatteur dans son contexte originel, c’est-à-dire au milieu des éleveurs et des animaux et ainsi, dans certains cas, d’étudier la faisabilité d’abattoirs ambulants. »

 

 

Contact: Raphaël Delarue + 32 486 359 463

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