Le flux Twitter n’est pas disponible pour le moment.
Bio dans les cantines : Les eurodéputés se mobilisent

10 eurodéputés[1] de différents horizons politiques lancent aujourd’hui une initiative réclamant davantage de bio dans les établissements de restauration collective.

Dans une déclaration écrite du 24 octobre 2016, dix parlementaires européens exigent une meilleure valorisation des produits biologiques dans les restaurations collectives.

À l’origine de l’initiative, Eric Andrieu (PS), Vice-Président de la Commission de l’Agriculture du Parlement européen estime que « l’accès à une alimentation saine et accessible au plus grand nombre devrait être une priorité de l’Union européenne. »

Ils demandent ainsi aux États membres « d’atteindre, à l’horizon 2020, l’objectif de 30 % de produits biologiques, issus d’achats locaux, régionaux et de circuits d’approvisionnement courts, dans les commandes de restauration collective administrative. »

Pour les eurodéputés, « les institutions européennes sont appelées à montrer l’exemple, en assurant que leurs offres de restauration collective comportent une part significative d’aliments d’origine biologique et issus de circuits courts. »

 

Dans leur déclaration, les eurodéputés appellent en outre la Commission européenne à modifier le règlement (UE) nº 1306/2013 en ce qui concerne le régime d’aide à la distribution de fruits et légumes, de bananes et de lait dans les établissements scolaires, afin de rendre obligatoire l’origine biologique de l’ensemble de ces produits et de promouvoir des achats locaux ou régionaux, et les circuits d’approvisionnement courts.

Ils invitent enfin la Commission, à travers la politique agricole commune (PAC), à « accroître les moyens en faveur de la conversion et du maintien des agriculteurs dans l’agriculture biologique », ainsi qu’à œuvrer dans ce sens avec les États membres dans la mise en œuvre de la PAC.

 

Contact presse : Raphaël Delarue, + 32 486 359 463

 

—————————————————

[1] Eric Andrieu (FR, S&D), Maria Lidia Senra Rodríguez (SP, GUE/NGL), Ivan Jakovčić (HR,ALDE), Fabio Massimo Castaldo (IT, EFDD), Edouard Martin (FR, S&D), Marco Zullo (IT, EFDD), Martin Häusling (DE, Verts/ALE), Viorica Dăncilă (RO,S&D), Zbigniew Kuźmiuk (PL, ECR)Daniel Buda (RO, PPE).

 

 

0117/2016

Déclaration écrite, au titre de l’article 136 du règlement du Parlement européen, sur la valorisation des produits biologiques dans les restaurations collectives[1]

  1. L’accès à une alimentation saine et accessible au plus grand nombre devrait être une priorité de l’Union européenne.
  2. La Commission est dès lors invitée à étudier la faisabilité d’une modification du règlement (UE) nº 1306/2013 en ce qui concerne le régime d’aide à la distribution de fruits et légumes, de bananes et de lait dans les établissements scolaires, afin de rendre obligatoire l’origine biologique de l’ensemble de ces produits et de promouvoir des achats locaux ou régionaux, et les circuits d’approvisionnement courts.
  3. La Commission est encouragée à travailler avec les États membres afin qu’ils atteignent, à l’horizon 2020, l’objectif de 30 % de produits biologiques, issus d’achats locaux, régionaux et de circuits d’approvisionnement courts, dans les commandes de restauration collective administrative.
  4. Les institutions européennes sont appelées à montrer l’exemple, en assurant que leurs offres de restauration collective comportent une part significative d’aliments d’origine biologique et issus de circuits courts.
  5. La Commission, à travers la politique agricole commune (PAC), est invitée à accroître les moyens en faveur de la conversion et du maintien des agriculteurs dans l’agriculture biologique, ainsi qu’à œuvrer dans ce sens avec les États membres dans la mise en œuvre de la PAC.
  6. La présente déclaration, accompagnée du nom des signataires, est transmise au Conseil et à la Commission.

 

———————————

[1] Conformément à l’article 136, paragraphes 4 et 5, du règlement du Parlement européen, lorsque la déclaration recueille les signatures de la majorité des membres qui le composent, elle est publiée au procès-verbal avec le nom de ses signataires et transmise aux destinataires, sans être toutefois contraignante pour le Parlement.

Partager