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Bruxelles renouvelle l’autorisation du maïs transgénique de Monsanto

La Commission européenne a autorisé mardi 4 juillet deux maïs et deux cotons hybrides transgéniques et renouvelé l’autorisation du maïs MON 810 pour une période de dix ans.

La Commission européenne a décidé d’autoriser dans l’UE deux cotons hybrides transgéniques, deux maïs hybrides transgéniques et de renouveler pour dix ans l’autorisation du maïs génétiquement modifié MON 810 de Monsanto. Tous ces OGM sont destinés à l’alimentation humaine ou animale.

Le MON 810 est le seul OGM à être à ce jour cultivé dans l’UE, rappelle l’Agence Europe dans son bulletin du mercredi 5 juillet. Seul l’Espagne et le Portugal autorisent pour le moment l’utilisation de cet OGM.

La France peut continuer d’interdire

La France a interdit en mars 2014 la commercialisation, l’utilisation et la culture du maïs génétiquement modifié MON 810, du groupe américain Monsanto.

En août 2013, François Hollande avait prolongé le moratoire sur la culture du maïs transgénique MON 810, alors que l’interdiction avait été suspendue par le Conseil d’État.Avec cette décision de la Commission européenne, la France pourra toujours interdire l’utilisation de ces OGM mais les pays qui le souhaitent pourront l’autoriser.

Des eurodéputés mécontents

L’eurodéputé socialiste Eric Andrieu (S & D) est scandalisé par la décision de la Commission de renouveler l’autorisation, tempête l’élu sur Twitter. Contacté par téléphone, il est « inquiet du signal envoyé par la Commission. Là, elle s’assoit sur un vote pourtant très clair en octobre 2016 des eurodéputés contre l’autorisation de ces OGM » regrette-t-il.

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait émis un avis favorable pour ces OGM, mais les États membres de l’UE n’avaient pas réussi à réunir la majorité qualifiée requise pour se prononcer pour ou contre ces autorisations.

« C’est le combat permanent qu’on a avec les grands groupes sur ces questions », estime Eric Andrieu. « Les intérêts économiques contre ceux de la santé ».

 

Source : Ouest-France

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