2022 a une fois encore donné raison au GIEC : nous régressons, il est grand temps de mesurer l’impérieuse nécessité d’agir, mais d’agir concrètement, sans atermoiement , sans hésitation.
Il est grand temps de mesurer que la question climatique constitue un immense danger pour la perte de notre biodiversité.
Il est grand temps de mesurer que les sécheresses que nous vivons ne sont pas conjoncturelles.
Il est grand temps de mesurer que les feux de forêt que nous avons subis, en France et ailleurs sur notre continent – et que nous subissons dès le mois d’avril cette année – ne sont pas des feux de paille.
Il est grand temps de mesurer le péril que représente
l’altération de notre cycle de l’eau. Les menaces sur la production alimentaire grandissent chaque jour, tout comme grandissent les risques pour la santé humaine.
Je veux ici le répéter, il faut agir et agir vite.
Il faut que toutes nos politiques publiques soient réorientées au
regard de cette menace bien réelle et il faut que tout participe
à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Il nous revient à nous, les politiques, par nos choix responsables d’inverser cette tendance suicidaire, et il faut que certains,
dans cette Assemblée cessent de fuir leurs responsabilités.
Le Green deal n’est pas un objectif comme un autre. Ce doit être notre phare dans la tempête, notre horizon, notre priorité absolue.
Il en va de notre survie à tous.