« Le constat est aussi cruel qu’injuste : l’ACP (#Afrique-Caraibes-Pacifique) est la + faible émettrice de gaz à effets de serre au monde mais fait pourtant partie des plus grandes victimes du dérèglement climatique!!! »
#Maputo #Acp #Climat #COP27 #Europe
Mon intervention ⬇️

There are no EU sanctions against Russia causing food crisis in Africa as told by the far right propaganda, says @EricAndrieuEU at the EU-ACP interparliamentary assembly.

We must support Africa for its food production to become independent from external shocks.

✊La convention de #Maputo adoptée hier suivra & évaluera les lois, les mesures & les moyens mis en œuvre pour protéger les droits des femmes sur les questions de violences (mutilation génitale, mariages forcés,…)
Pour découvrir le texte, c’est ici ⬇️

First day for our delegation to the EU-ACP Joint Parliamentary Assembly in Maputo. And first solemn commitment at the Women’s Forum! We‘ll call on the EU-ACP Assembly for a new EU-Africa Women Convention to outline challenges, propose common actions and assess implementation!

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Glyphosate : Pourquoi l’Europe ne bouge pas ?

En première ligne sur ce dossier du désherbant contesté, l’eurodéputé socialiste Éric Andrieu tape du poing sur la table. Et réclame de vrais moyens pour la recherche publique. Un comité d’experts des pays de l’UE tiendra une première réunion sur le sujet, ce mercredi, avec un vote prévu dans le courant de l’année. Entretien.

 

Qu’est-ce qui vous choque dans ce dossier ?

En 2015, le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), qui dépend de l’OMS, révèle que le glyphosate est potentiellement cancérigène. Très vite, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) le classe comme suspect d’être cancérigène.

Mais les deux agences de l’Union (dont l’Echa) le classent ensuite comme non-cancérigène ! Et, en mai dernier, la Commission propose de renouveler pour 10 ans l’autorisation de l’utilisation du glyphosate… C’est une véritable provocation. L’Union européenne ne peut pas rester sans s’interroger.

Le sujet est loin d’être mineur, il s’agit du monde du vivant et de la santé humaine. La justice californienne vient de se saisir de 200 pages de documents déclassés qui révéleraient que Monsanto était informé, depuis 1999, du caractère cancérigène du glyphosate. La Californie a donc décidé, le 7 juillet, de classer officiellement cette molécule comme cancérigène. Il est temps que l’Europe bouge, elle aussi.

Concrètement ?

Après une lettre ouverte à Juncker, avec une trentaine d’eurodéputés de mon groupe social-démocrate, nous avons déposé une saisine écrite, puis une question orale, qui a été débattue.

Elle sera suivie, le 11 octobre, d’une audition par le Parlement de toutes les parties prenantes : six heures d’audition, avec six experts internationaux, dont Monsanto que j’ai invité. Et si ces informations n’étaient pas assez précises, nous saisirons alors une commission d’enquête.

Vous suspectez du lobbying ?

Bien sûr. Depuis l’achat de Monsanto par Bayer, nous faisons face à trois groupes mondiaux monstrueux qui trustent 75 % du marché. Demain, de la semence à la génétique, ils auront la mainmise sur tout le monde du vivant. Cela nous oblige à exiger davantage de moyens en faveur de la recherche publique.

Et si vous parveniez à faire interdire le glyphosate ?

Je m’interroge… Le glyphosate est tombé dans le domaine public en 2005. Monsanto ne touche plus de royalties sur cette molécule. Je me demande si la stratégie de l’industrie agrochimique n’est pas de faire interdire le glyphosate, pour pouvoir introduire immédiatement une nouvelle molécule sur le marché, protégée celle-là… Auquel cas, les pouvoirs publics auraient de nouveau 20 ans de retard. Raison de plus pour renforcer la recherche publique pour ne pas rester passif.

 

Source : Ouest-France

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