Communiqué de presse d’Eric Andrieu – 09/03/2016
Suite à la révision de la réglementation européenne sur la santé des animaux, Eric Andrieu estime que les moyens permettant de financer des mesures sanitaires en cas de crise demeurent insuffisants.
Strasbourg- Mardi 8 mars, le Parlement européen a adopté une nouvelle réglementation destinée à mieux prévenir et stopper les épidémies de maladies animales graves comme la grippe aviaire ou la peste porcine africaine.
« L’adoption de cette nouvelle législation simplifie une règlementation vieille de plus de 50 ans », s’est félicité l’eurodéputé du Sud-Ouest Eric Andrieu. « Elle constitue une victoire importante qui renforce la démocratie citoyenne en remettant les principaux acteurs au cœur du dispositif dans l’élaboration des plans d’urgence. »
« La multiplication des échanges, le changement climatique et la mutation d’agents infectieux accroissent aujourd’hui le risques d’émergence de maladies jusque-là inconnues comme l’influenza aviaire qui touche très durement toute la filière des palmipèdes aujourd’hui! » souligne le Député européen. « À ce titre, je ne peux que me féliciter du renforcement de la prévention et de la biosécurité pour non seulement protéger la santé animale mais aussi celle de l’homme et de l’environnement. »
Cependant, pour le Vice-Président de la Commission Agriculture, au-delà de cette nouvelle législation, « l’enveloppe disponible permettant de financer des mesures sanitaires en cas de crise reste largement insuffisante!
Pour l’eurodéputé socialiste: « Il est fondamental que la Commission européenne mette en œuvre un mécanisme de dédommagement qui permette de répondre au plus vite à la violence de ces crises et à leur ‘impact sanitaire, économiques et humain. »
Avant de conclure: « La prévention ne peut hélas pas tout régler! »