Le flux Twitter n’est pas disponible pour le moment.
L’afrique: la plus faible émettrice de gaz à effets de serre au monde mais plus grande victime du dérèglement climatique!

Avec le changement climatique, alimenté par des décennies d’émissions de CO2 produites par les pays les plus avancés, nous avons connu une augmentation massive des phénomènes météorologiques extrêmes.

Mais on ne peut pas se voiler la face, le constat est aussi cruel qu’injuste : l’ACP est la plus faible émettrice de gaz à effets de serre au monde mais fait pourtant partie des plus grandes victimes du dérèglement climatique.

L’Afrique par exemple n’est responsable que d’environ 3% des émissions mon

diales de gaz à effet de serre liées à l’énergie et de 7% des émissions totales. Et pourtant ce sont les régions du monde les plus touchées par l’impact des déséquilibres climatiques qu’il s’agisse des sécheresses, des inondations, des incendies, ou de la dégradation des terres agricoles.

Alors le fait que cette année, la COP ait lieu dans un pays africain doit représenter une opportunité, celle de faire connaître ce constat au reste du monde et de faire en sorte d’y remédier notamment en donnant l’occasion de donner davantage de visibilité aux organisations de la société civile africaines afin qu’elles puissent faire entendre leurs voix.

Il sera notamment déterminant que les gouvernements de l’OACP et de l’UE mettent davantage l’accent sur les investissements dans des projets et des infrastructures qui rendront les États de l’OACP plus résilients afin d’atténuer les impacts du changement climatique et de mieux s’y adapter

Il sera également nécessaire lors de cette COP de poursuivre le dialogue entamé à Glasgow, sur la couverture des pertes et dommages financiers, par le biais d’un mécanisme contraignant permettant aux pays en développement de couvrir les principaux impacts climatiques

 

De plus, il est nécessaire, selon moi, d’adopter une nouvelle approche où les économies émergentes dynamiques mènent des actions pour lutter contre le changement climatique de concert avec des investissements de tous les protagonistes sur les progrès technologiques. Il est important que tous les pays contribuent à une solution, et qu’elle soit compatible avec leur situation économique.

 

Enfin, il est de la plus haute importance de soutenir les pays en développement qui sont déjà confrontés aux conséquences du changement climatique. Il est hors de question que dans ce combat contre le réchauffement climatique et, dans cette lutte sans merci pour l’environnement, nous laissions quiconque de côté. De notre capacité à y travailler ensemble dépend l’avenir de notre planète et donc de notre avenir à tous.

Partager