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« Les cheveux de mon fils de 6 ans, en rémission d’un cancer, contiennent des pesticides agricoles »

« Les cheveux de mon fils de 6 ans, en rémission d’un cancer, contiennent des pesticides agricoles »

C’est dans ces termes qu’un père d’un enfant en rémission d’un cancer pédiatrique saisi ce matin dans une tribune dans une grande presse nationale française le Gouvernement sur le lien entre les molécules et le risque de cancer pédiatrique.

Il en est des cancers – et vous le savez – comme il en est du diabète, comme il en est des maladies orphelines, comme il en est de la puberté précoce, comme il en est des problèmes de fertilité chez les jeunes générations trentenaires.

Et vous nous dites que pour changer de modèle finalement, au lieu de nous proposer comme vient de le dire mon collègue Benoit Biteau des réponses agronomiques qui ont déjà fait leurs preuves du point de vue économique, écologique, en matière de biodiversité, de santé humaine, vous nous proposez comme solution miracle les NGT à structure génomique.

Il y a un principe en Europe, qui est le principe de précaution, ça a déjà été évoqué, et je pense qu’il serait intéressant de l’envisager avec force et vigueur.

Et vous nous dites que c’est au nom de l’innovation, mais l’innovation au service de qui ? L’innovation au service des agriculteurs ? L’innovation au service de la santé humaine ? L’innovation au service de la biodiversité ? Ou l’innovation au service de la finance ? Au service des intérêts des grandes multinationales telles qu’elles les ont défendues depuis plus de 50 ans dans nos différentes politiques agricoles communes successives.

Je pense qu’il est temps de mesurer qu’il y a une nécessité d’un changement de modèle agricole.

Faisons le avec rigueur, avec vigueur, avec des objectifs précis et simples et clairs, qui ne remettent pas en question nos valeurs humanistes, donc européennes, que sont la santé humaine et la biodiversité.

 

 

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