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Ne sacrifions pas notre filière bovine sur l’autel du libre-échange !

Communiqué de presse d’Eric Andrieu – 15/11/2016

 

Pour Eric Andrieu, l’étude d’impact des accords commerciaux sur le secteur agricole européen confirme les préoccupations de la filière bovine.

Bruxelles – Lors de la réunion du Conseil Agriculture du 15 novembre 2016, la Commission européenne a présenté les résultats d’une étude[1] sur les répercussions économiques des négociations commerciales en cours et à venir[2] sur le secteur agricole de l’Union européenne. Si l’étude économique fournit de précieuses informations sur les effets potentiels des futurs accords commerciaux, elle confirme avant tout les craintes de la filière bovine qui s’était mobilisée le 18 octobre dernier à Bruxelles[3].

« Cette étude d’impact promise depuis des mois par le Commissaire Hogan confirme nos préoccupations concernant un certain nombre de produits agricoles, à commencer par le bœuf. » souligne l’eurodéputé Eric Andrieu.

Selon l’étude, les pressions combinées sur le marché de l’UE risquent d’entraîner une forte baisse des prix de la viande bovine, de 16% (8% dans le scénario le plus optimiste). « Ces projections justifient nos demandes de restrictions d’accès pour ces produits sensibles qui doivent être sortis des négociations ! » insiste le Vice-président de la Commission Agricole du Parlement européen.

Avant d’ajouter : « Nous ne sommes pas défavorables aux échanges commerciaux, à condition qu’ils soient fondés sur des principes de réciprocité et d’équilibre, mais aussi sur le respect de normes sanitaires, sociales et, environnementales. Et force est de constater que sur le plan sanitaire, environnemental, de la traçabilité et du bien-être animal, l’Europe a bien souvent une longueur d’avance sur ses partenaires commerciaux.

« Nous sommes à un tournant de la politique commerciale. L’UE doit composer avec les attentes de ses partenaires commerciaux mais aussi avec celles de ses propres producteurs. Il est, en outre, fondamental que la Commission européenne assure des conditions de concurrence équitables pour les agriculteurs européens face aux pays-tiers et protège davantage nos produits agricoles, qui sont les meilleurs porte-paroles de notre identité et de la vitalité de nos territoires. »

Contact presse : Raphaël Delarue, + 32 486 359 463

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[1] http://ec.europa.eu/agriculture/trade-analysis/impact-assessment/cumulative-fta-study_en.pdf

[2] L’étude se concentre sur 12 accords commerciaux qui restent à mettre en œuvre, dont certains sont déjà prêts (Canada, Viêt Nam), d’autres se situent à différents stades de la négociation (États-Unis, Mercosur, Japon, Thaïlande, Indonésie, Philippines), deux doivent encore être négociés (Australie, Nouvelle Zélande) et deux concernent la modernisation d’accords existants (Turquie, Mexique).

[3] https://www.eric-andrieu.eu/ceta-ttip-mercosur-le-boeuf-europeen-sinvite-au-parlement-europeen/

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