Monsieur le Président, il n’y a pas quatre Europe. Une que l’on voudrait au nord, une que l’on voudrait au sud, une que l’on voudrait à l’ouest et une que l’on voudrait à l’est. Il y a une Europe, un seul marché intérieur et les mêmes règles doivent s’appliquer pour tous. Il n’y pas d’Européens de deuxième ou de première zone: nous sommes tous des Européens et nous avons droit à la même protection, surtout lorsqu’il s’agit de denrées alimentaires, et donc de santé humaine. La santé d’un Européen ne vaut pas moins à l’est qu’à l’ouest, au nord ou au sud. L’existence de disparités entre les produits commercialisés et distribués sur le marché unique, sous le même nom de marque et avec un même emballage est inacceptable. Face à ce scandale, les autorités nationales des 28 et la Commission européenne doivent impérativement se coordonner pour une meilleure coopération transfrontalière et un partage des données plus efficace sur ces produits. Il est fondamental de lutter contre le double niveau de qualité au sein de l’espace européen. Je vous demande, Monsieur le Commissaire, de mesurer le degré de gravité – et je sais que vous le mesurez – du problème en complétant votre communication d’avril dernier et de publier des résultats au plus tard à la fin de cette année.