Communiqué de presse d’Eric Andrieu – 22/02/2017
Eric Andrieu, responsable du programme agricole du candidat à l’élection présidentielle, Benoit Hamon, rappelle que la transition énergétique passe par l’émergence d’une société de la transition écologique, solidaire et innovante.
Bruxelles – « Sur le plan de l’environnement, nous assistons à la fois à une perte de la fertilité des sols, à une diminution de la biodiversité, à l’accroissement des gaz à effet de serre et des pollutions multiples (eau, air, sols). Ce mode de développement n’est pas durable. Nous devons faire évoluer nos pratiques. Si l’agriculture et la forêt sont deux secteurs particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique, ils peuvent et doivent activement participer à lutter contre ce phénomène » souligne l’élu du Sud-Ouest.
L’eurodéputé socialiste insiste sur le rôle de l’agriculture « qui peut participer à améliorer considérablement le stockage du carbone dans les sols ». Selon lui le programme « 4 pour 1000 », mis en place à l’initiative de Stéphane Le Foll doit rester une priorité « afin de réorienter les flux financiers disponibles pour le changement climatique vers les sols et l’agriculture ». Et de rappeler qu’en «en améliorant la qualité des sols on améliore aussi la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté».
Pour le Député européen Eric Andrieu « La forêt est insuffisamment et mal exploité. Elle absorbe 23% de nos émissions annuelles de gaz carbonique (CO2) et cette capacité pourrait être renforcée car les arbres réduisent naturellement la pollution par les nitrates, tandis que leur système racinaire permet de fixer l’eau, améliore l’infiltration et fixe les sols ».
«La mobilisation de la recherche pour l’adaptation de la gestion des espaces forestiers aux changements climatiques, le stockage de carbone et la réduction des GES en agriculture est cruciale » note le porte-parole S&D à l’Agriculture et au Développement Rural. « Il s’agira, en outre, de promouvoir les méthanes agricoles qui permettront de stocker davantage de gaz carbonique dans les sols et de limiter les émissions de protoxyde d’azote, des systèmes de production diversifiées au niveau des exploitations».
Mais aussi de « privilégier l’ancrage territorial et les logiques territoriales (circuits courts d’approvisionnement), la structuration des démarches collectives et des échanges au sein des territoire, et d’accélérer la transition vers le bio qui engendrera des aménités positives comme la dépollution des sols », conclut Eric Andrieu en appelant les citoyens Français et Européens à rejoindre le mouvement People4soil qui demande à la commission Européenne de protéger les sols comme elle protège aujourd’hui l’air et l’eau. [1]
Contact presse : Merry Laballe, +32 492 40 78 84
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