Ce mardi 18 septembre, Eric Andrieu a accueilli au Parlement européen une réunion institutionnelle de l’Arc Latin avec les Eurodéputés du Territoire.
Le territoire de la Méditerranée occidentale est un espace aux dimensions variables. Dans son acception la plus large, l’Arc Latin inclut les régions et les administrations locales de second niveau de quatre États membres de l’Union Européenne : l’Espagne, la France, l’Italie et le Portugal. Il s’agit d’un vaste espace géographique qui compte plus de 70 millions d’habitants répartis sur un territoire varié : régions côtières, territoires insulaires et régions d’arrière-pays.
L’Arc Latin est défini par une série de caractéristiques communes de nature culturelle, historique, socio-économique, géoclimatique et environnementale qui lui donnent une spécificité et une identité importante dans le contexte européen.
L’Arc Latin, représentée par les présidents de ses collectivités, existe depuis 1999 et a été officiellement constituée comme association en juin 2002 à Montpellier.
L’Arc Latin est donc un espace de coopération entre collectivités territoriales au sein duquel sont mises en œuvre des actions intégrées dans différents domaines stratégiques pour la cohésion économique et sociale des territoires qui le composent. Cette coopération est essentielle dans le processus de rééquilibrage nord-sud de l’Europe, comme le souligne l’Union Européenne dans la Stratégie Territoriale Européenne.
Cela nous permet d’être plus compétitifs, plus intégrés socialement et plus respectueux de notre environnement naturel et culturel, de nos réalités et de nos traditions.
Cette rencontre avait pour objectif principal la présentation du Manifeste de Salerne en défense du rôle des Gouvernements locaux en Europe et dans l’Arc Latin, mais aussi la présentation des travaux réalisés par l’Arc Latin en termes de coopération territoriale et de coopération décentralisée en Méditerranée.
Ont également été discutés:
– Le rôle du territoire méditerranéen dans les politiques européennes.
– Le rôle des gouvernements locaux intermédiaires comme moteurs du développement économique du territoire.